LE BILAN NUTRITIONNEL DE L’ANNÉE 2024


L’avancement de la science sur le microbiote  Le microbiote intestinal désigne l’ensemble des micro-organismes qui colonisent les intestins, notamment le côlon. Ces micro-organismes jouent un rôle sur le plan de la santé métabolique. Des études publiées en 2024 ont révélé des mécanismes par lesquels certains micro-organismes y participent. Par exemple, chez l’humain, une diminution du cholestérol sanguin est associée à la présence d’Oscillibacter, un genre de bactéries qui fermente les fibres alimentaires et produit des acides gras à chaînes courtes bénéfiques. Quant aux Blastocystis, leur présence est liée à un IMC (Indice de masse corporelle) plus faible et à un profil cardiométabolique plus sain chez l’humain1. La recherche sur le microbiote et la santé globale se précise de plus en plus, d’ici quelques années on pourra mieux intervenir par le biais de l’alimentation et l’utilisation de probiotiques, pour équilibrer la flore intestinale afin de réduire le risque de maladies et d’améliorer la santé métabolique! Plus d’études sur le jeûne intermittent chez l’adulte  Les études chez l’humain sont de plus en plus nombreuses en lien avec les effets du jeûne intermittent sur la santé métabolique. Le fait de manger dans une fenêtre de temps limité (4-8 heures la plupart du temps) pourrait apporter certains bénéfices sur la santé métabolique, notamment en régulant la tension artérielle, en abaissant le poids corporel, en augmentant la sensibilité à l’insuline et en diminuant l’inflammation de bas grade. En 2024, une étude a démontré que la pratique du jeûne intermittent n’affectait pas la performance sportive et n’avait pas d’impact négatif sur la masse musculaire2. La science continue d’évoluer sur cette approche, notamment en lien avec la prévention du cancer et des maladies neurodégénératives. Si on ne peut recommander cette approche à tous, les résultats actuels sont prometteurs.


L’heure est venue de faire le bilan : quelles tendances alimentaires ont marqué l’année 2024? Quelles découvertes scientifiques ont transformé notre façon de manger et de penser la nutrition? Retour sur les moments forts de l’année!

Lisez la suite de mon article pour tout savoir :

 
Le rôle de la nutrition sur l’humeur et l’anxiété  Le rôle de la nutrition sur la santé physique est bien connu. On sait aujourd’hui que l’alimentation peut moduler l’humeur tout en jouant un rôle sur l’anxiété et la dépression. Diversifier son microbiote, prendre certains probiotiques (Lactobacillus helveticus R0052 et Bifidobacterium longum R0175) et inclure de bonnes sources d’oméga-3 d’origine marine comptent parmi les stratégies étudiées. Une étude publiée cette année s’est intéressée aux effets d’une supplémentation en oméga-3 et de conseils diététiques dans le traitement du trouble anxieux généralisé. Cette étude de 12 semaines a proposé une intervention diététique et une supplémentation en oméga-3 à 50 femmes souffrant d’un trouble anxieux généralisé. L’intervention a été associée à une diminution des symptômes d’anxiété3. Le rôle de la nutrition dans la santé mentale devrait se clarifier au fil des prochaines années, ouvrant la voie à une réduction de la prescription médicamenteuse au profit de stratégies basées sur l’alimentation. Trop c’est comme pas assez  La tendance actuelle favorise la supplémentation, avec une croissance significative des ventes de vitamines, de minéraux et de plantes adaptogènes. Bien que ces suppléments puissent être utiles dans certaines situations, il est essentiel de prévenir le surdosage, qui peut avoir des effets négatifs sur la santé. Cela est particulièrement vrai pour les vitamines A, D et E, qui sont liposolubles.  Vitamine D  La vitamine D est importante pour la santé osseuse puisqu’elle favorise l’absorption du calcium par l’organisme. Or, en excès, la vitamine D peut entraîner une toxicité, caractérisée par une dégradation osseuse menant à une augmentation des taux de calcium dans le sang. Un essai clinique randomisé, en double aveugle, d’une durée de trois ans a évalué l’effet de la supplémentation en vitamine D sur la densité minérale osseuse (DMO) et la force auprès de 311 adultes en bonne santé, sans ostéoporose, âgés de 55 à 70 ans. Les participants ont reçu différentes doses quotidiennes de vitamine D3: 400 UI, 4000 UI ou 10 000 UI. Après 3 ans, la DMO radiale était significativement plus faible dans les groupes recevant 4000 UI et 10 000 UI que dans le groupe recevant 400 UI. La DMO tibiale était également significativement plus faible dans le groupe recevant 10 000 UI par jour. En conclusion, ces résultats ne suggèrent pas de bienfaits à une supplémentation à haute dose de vitamine D pour la santé osseuse4. Si cette vitamine est recommandée, notamment d’octobre à avril, une dose de 400 UI à 1000 UI par jour suffit.


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